http://www.imdb.com/title/tt0067525/
En tant que cause de mon trauma originel, « Le survivant » me semble le film idéal pour inaugurer ce blog. De plus, il répond en tout point aux canons idéaux du genre (des films de fin du monde) : Catastrophe planétaire = Accident dans le complexe militaro-industriel (bien post Vietnam) ; un virus mortel provoque la mort de tous les êtres humains sur terre. Tous ? Non ! Un irréductible savant immunisé par miracle résiste encore et toujours. La vie après le choc = Heston dans son penthouse rempli de domotique des années 70 et sa lutte contre des mutants.
La première partie du film, la meilleure, propose presque une visite touristique de cet univers. "À droite vous remarquerez le squelette dans la concession automobile… ", Los Angeles comme l’ultime Disneyland apocalyptique.
« Le survivant » doit beaucoup à « La nuit des morts-vivants » sortie trois ans plus tôt. Sa dureté, son pessimisme et l’ "expression corporelle" des mutants rappellent sans ambiguïté le film de G.Romero. Mais Charlton Heston contre balance cette tendance « Indépendant » (et dieu sait que « La nuit … » est un film indé) en labellisant "Major" toute pellicule dés qu’il y apparaît. Ce mélange est particulièrement efficace.
La fin offre un grand morceau de bravoure symbolique à Charlton Heston, qui ne se fait pas prier pour mettre le paquet. Après Ben Hur et Moïse, il est le Christ.
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