dimanche 21 décembre 2008

Survivors

2008 - GB - Adrian Hodges
http://www.imdb.com/title/tt1258189/

Enfin une série sur la fin du monde. Bon ( c’est vrai ), il y avait déjà "Jéricho" mais j'avoue ne pas du tout avoir accroché, trop américain, trop classique. Je ne suis pourtant pas partisan du discours « le cinéma c'est forcément mieux que la télé ». Une bonne série télé peut explorer des territoires narratifs inaccessibles au cinéma. La durée d'une série (une vingtaine d'heures par saison en moyenne) instaure une relation différente entre les personnages et les spectateurs, une proximité forcément plus grande, plus intime. Seule, une série offre la possibilité de s'attacher ou de décrypter des détails extrêmement fin sur le comportement des protagonistes, bref une identification beaucoup plus forte aux héros, qu'ils soient positifs ou négatifs.

De plus, "Survivors" est une série anglaise, produite par la BBC, et, comme la dernière série qui m’a fortement marqué était "Rome", un chef d'œuvre de scénario et de production télévisuelle, j’étais donc sur des charbons ardents à l'idée de découvrir LA série sur la fin du monde, patatras, "Survivors" tient malheureusement plus du pétard mouillé que d'autre chose.
Revue de détail et explications.

samedi 20 décembre 2008

Quelle fin du monde choisissez-vous ?

L'émission de radio "Quirks & Quarks" s'est amusée(sic), en guise de marronnier de fin d'année, à dresser une liste des dix causes les plus probables capable de mettre fin au monde tel que nous le connaissons :

  • 1. Le Dr Ray Jayawardhana, Titulaire de la Chair de Recherche en astrophysique d'observation à l'Université de Toronto explique ce qui va se passer lors d'une l'expansion solaire qui engloutira la terre et grillera notre planète.

  • 2. Le Dr Vicky Kaspi, professeur de physique à l'Université McGill, étudie les effets irradiants d'une l'explosion d'un rayon gamma géant.

  • 3. Le Dr Laura Ferrarese, chercheur principal à l'Institut Herzberg d'astrophysique, de Victoria, suggère qu'un trou noir vagabond pourrait assouvir son appétit vorace sur la planète.

  • 4. Le Dr Peter Brown, un chercheur au Groupe de Physique des Meteores à l'Université de Western Ontario, nous raconte ce qui se passerait si un astéroïde géant plongeait sur la terre et nous pulvérisait.

  • 5. Le Dr Richard Peltier, directeur du Center for Global Change Science à l'Université de Toronto, a un scénario plutôt glaçant : la terre devient une planète Haagen Dazs et gel la photosynthèse.




mardi 16 décembre 2008

La fin du monde n'est pas pour demain déclare Benoît XVI

Voici la traduction d’un article paru sur le site du quotidien britannique « The Times »

Les derniers jours de 2008 sont marqués par les inondations, le terrorisme et l'effondrement financier mondial, mais le Pape Benedict XVI a tenu à rassurer les croyants, la fin du monde n'est pas proche.
S'exprimant lors d'une cérémonie au cours de laquelle il a béni les représentations de l'Enfant Jésus de la Nativité à Rome, le Pape a dit qu'il avait de l' "alarmisme" autour de la fin du monde depuis l'époque de saint Paul, qui dans sa Lettre aux Philippiens, a dit aux premiers chrétiens de se réjouir parce que «Le Seigneur est proche » (Philippiens 4:4-5). Ce message a été pris à tort pour l'annonce de l'imminence du Jugement Dernier.

jeudi 4 décembre 2008

Knowing

En 1959, des élèves d'une école enferment un papier décrivant leur vision du futur dans une capsule destinée à être ouverte 50 ans plus tard. En 2009, le fils de Nicolas Cage, élève de cette même école repart avec l'un de ces documents. Mais le papier ne comporte qu'une suite de chiffres complètement abstraite. Pas si abstraite que ça pour son père, statisticien qui finit par y découvrir une liste de date de catastrophes qui ont parcouru l'histoire. Trois dates sont encore à venir. Une course contre la montre commence...

mercredi 26 novembre 2008

Fin d'un second monde








Google vient d'annoncer la fin de Google Lively. Lancé de façon très discrète par Google en juillet 2008, Lively un Second Life like n'a visiblement pas rencontré le succès escompté. Lively permettait de créer son avatar et de communiquer avec d'autres personnes dans un univers 3D entièrement virtuel. Google mettra fin à ce service fin décembre 2008. Une grande tristesse est nettement perceptible dans les différentes communautés qui s'étaient mises en place autour de ce service. Lire le communiqué de Google.











mardi 18 novembre 2008

La fin du monde n'est pas pour demain

C'était en juillet, dans la prestigieuse université d'Oxford, que l'Institut pour le Futur de l'Humanité à organisé la 1ere conférence sur les risques de catastrophes globales, celles susceptibles de mettre un terme à nos civilisations.

Résultat : Dormez tranquilles braves gens (air connu) tout va bien, tout va mieux qu'avant. Il est vrai que le sujet n'était PAS les désastres à long terme du type réchauffement climatique ou effondrement de la bio-diversité mais les événements susceptibles de changer brutalement et radicalement les conditions de vie sur terre.
Revue de détail : Bioterrorisme, ça baigne. D'après le Dr Ali Nouri, du Science and Global Security Program de l'Université de Princeton, les industriels rendent de plus en plus difficile la création d'agents pathogènes meurtrière par des mains criminelles.
Nucléaire, no problemo. La baisse des arsenaux américano-soviétique et un meilleur contrôle de la contrebande ne permettraient plus aux terroristes de mener des actions de grandes échelles.
Astéroïdes, t'inquiètes... David Morrison de la NASA nous assure que notre capacité à anticiper les vilains rôdeurs s'améliore.
Virus, ça se gâte un peu et le virologiste John Oxford, de l'hôpital St Bartholomew de Londres refroidit un peu l'ambiance en rappelant que la menace d'une mutation d'un virus de type H5N1 restait lourdement d'actualité.

samedi 15 novembre 2008

La fin du monde est pour 2012

Le futur blockbuster américain sur la fin du monde est signé Roland Emmerich (Le jour d'après, Godzilla, Stargate,...). Sa sortie est prévue en France le 15 juillet 2009. Voici son 1er teaser trailer. (cliquer sur l'image pour voir la vidéo)


mardi 11 novembre 2008

Tooth and nail

2007 - USA - Mark Young
http://www.imdb.com/title/tt0922642/

La vraie force du cinéma indépendant c'est la créativité et la fraîcheur, le manque de moyen est souvent moins important que le manque d'idées. Malheureusement pour nous, "Tooth and nail" manque irrémédiablement de ces deux éléments et s'échoue dans le recyclage de clichés complètement éculés.
Le pitch de départ (la fin anticipée du pétrole à plongée le monde dans le chaos et l'anarchie, seuls quelques rares survivants au froid et à la famine résistent tant bien que mal), s'il n'est pas follement original devrait pourtant permettre un minimum d'efficacité, raté.

Le film passe d'un genre à l'autre, tour à tour anticipation/survival/slasher/post-apocalyptique sans jamais apporté un peu de sang neuf à son énumération.
Prenant prétexte de décrire le retour à la barbarie au premier coup dur, le réalisateur nous inflige un film mollasson et mal écrit. Comment, par exemple, oublier la règle Nº 1 du film de genre, plus que le héros, c'est le méchant qui fait le film. Ce n'est pas la pauvre bande de cannibales apathiques qui risque ici de nous émouvoir. Même Michael Madsen et Vinnie Jones ont des rôles vraiment trop minuscules pour faire la différence.

mercredi 5 novembre 2008

Résultats du sondage

Voici les résultats du sondage d'octobre

En résumé, c'est la fin du calendrier Maya et l'explosion du soleil qui vous semblent les causes les plus probables.

Nouveau sondage : les meilleurs films sur la fin du monde

lundi 3 novembre 2008

Tic tac tic tac, c'est la fin du monde

Enfin pas tout à fait, mais c'est la fin de l'argent (le métal, pas les billets ou les pièces) en 2020 (dans 12 ans !), et c'est la fin de l'étain en 2030. En effet si on nous parle dans tous les JT de la fin du pétrole, il faut savoir que les principales matières premières vont disparaître dans le siècle qui vient.

Que fera-t-on sans fer (2085) et sans aluminium (2135) ?

S'il semble évident que le recyclage va prendre de plus en plus d'importance, notre mode de vie et de consommation est sans doute à revoir lui aussi.

C'est le site Terre Sacrée qui propose en ligne ce "terrible échéancier " dont chaque histogramme est cliquable pour avoir accès à des informations plus détaillées.

Cette initiative n'est pas sans rappeler le concept d’"horloge de la fin du monde" (Doomsday Clock) du Bulletin des scientifiques atomiques de l'Université de Chicago. Ce Think tank a créé en 1947 une horloge virtuelle indiquant le nombre de minutes jusqu'à minuit, minuit symbolisant la fin du monde. Ce projet fut lancé suite aux bombardements atomiques sur le Japon à la fin de la Seconde Guerre mondiale pour mesurer la menace nucléaire, mais son périmètre fut élargi aux menaces écologiques et technologiques. Initiée à minuit - 7 minutes lors de sa création, l'horloge atteint son pic historique en 1953 après des tests d'engins thermonucléaires américains et soviétiques à neuf mois d'intervalle.
Il est minuit moins cinq minutes, dormez braves gens.

PS : La chanson "One minute to midnight" de Justice fait référence à l"horloge de la fin du monde". (En écoute sur Mixwit dans la colonne de droite, 2éme morceau).

vendredi 10 octobre 2008

L'effet LHC

Le lancement operationnel du Large Haldron Collider à visiblement eu un gros impact sur le traffic Internet. La preuve, ce graphique indique le nombre de recherche dans Google des mot-clés "fin du monde", il n'est pas difficile de repérer le pic de requétes précéder le lancement du LHC.



Mais il n'y a pas que les internautes à se soucier de l'armageddon, on dénote également une recrudescence des crises d'anxiété chez les jeunes enfants exposés à ces informations alarmistes.

"Mon fils est terrifié à l'idée que la fin du monde arrive" s'inquiéte Barbie, une jeune mére irlandaise dont le fils de 11 ans éclate en sanglots à tout bout de champ et l'appel sans cesse au téléphone depuis son école. Virginia, la journaliste du Belfast Telegraph, lui répond en tentant de la rassurer que ce type de crise, lié à l'angoisse de la séparation avec sa mére est relativement commune chez les enfants de cet age. Entourer son enfant de toute son affection, renforcer sa présence auprès de lui et surtout lui montrer le plus grand calme et la plus plus grande confiance dans les scientifiques du CERN devrait finir par le rassurer.

En Suisse, c'est ambiance "Maman ! C'est la fin du monde!" sur le forum de femina.ch, une jeune maman témoigne que son fils lui a demandé si c'était la derniere fois qu'il la voyait. "Il m'a alors planté ses yeux dans les miens "Peux-tu me jurer que c'est sans danger?" suivi d'un immédiat "Comment tu peux en être sûre?". Euh.... "

La BBC cite le témoignage d'un autre parent qui à vu son enfant faire tout le tour de la maison en disant "adieu" à tout ce qu'il croisait, chat, jouets, chambres... tandis qu'un autre conseillait à sa mére de se poignarder directement dans le coeur pour mourir immédiatement. Pour Alex


que l'intelect d'un jeune enfant ne lui permet de rationaliser ce type d'information et de faire la part des choses. Ils s'approprient ces nouveaux concepts en jouant avec, ce qui peut provoquer des moments diffciles. "S'ils parlent de  choses autres que ce qu'ils ont mangés au petit déjeuner, c'est bien. Cela peut les motiver à en apprendre plus sur le monde."

Ce vague d'angoisse n'est pas sans précédent, la version en ligne du quotidien gratuit "20 minutes" nous rappel que le Tsunami qui avait frappé l'asie du sud fin 2004 était à l'origine de phénoménes assez semblables.

mercredi 1 octobre 2008

where have all the people gone Les derniers survivants




Difficile de parler d'un film comme "Where have all the peple gone", le problème étant qu'il n'y a vraiment pas grand-chose à en dire.

Petite production TV de 1974, le film est encore visible aujourd'hui grâce, uniquement, à la présence au casting de Peter Graves (le M. Phelps de Mission Impossible). Celui ci assure une prestation bien formatée dans le rôle du père de famille américain moyen confronté à un événement extra-ordinaire : La disparition aussi soudaine qu'inexpliquée de la quasi-totalité de la population.


Le film est désespérément fauché, la quasi-totalité des scènes a lieu en extérieur dans les bois ou sur des petites routes de campagnes, endroits ou l'absence de gens ne sautent pas dramatiquement aux yeux. L'intrigue (rejoindre L.A. pour retrouver maman) sert de prétexte à un petit road-movie parsemés de quelques rencontres avec d'autres survivants plus ou moins choqués ou agressifs.


Ce n'est même pas franchement ennuyeux ou raté, les deux ados de Peter Graves s'en sortent plutôt bien et quelques jolis mouvements de grue rendent le spectacle parfois attrayant, mais cela tire franchement à la ligne. En toute modestie je dois préciser que le témoignage de téléspectateurs de la diffusion originale est par contre édifiant. Ce film semble avoir marqué à vie un assez grand nombre de personnes.


Le film étant contemporain de "Duel", on peut légitimement se demander ce que Spielberg aurait tiré du sujet ?!? Cela dit, un coup d'oeil sur la fiche du réalisateur est assez incroyable, il s'agit de ce que l'on appelle un vétéran de la télévision américaine. John Llewellyn Moxey est né en 1925, il a commencé à réalisé des feuilletons pour la TV ("Coronation Street") anglaise au milieu des années 50, jusque dans les années 70 ("Chapeau melon et bottes de cuir", "Le Saint"). Il rejoint ensuite les USA et réalise 7 épisodes de "Mission Impossible", tiens, tiens, puis il enchaîne avec "Mannix", "Droles de dames", "Miami Vice", "Magnum" et finis sa carrière en réalisant 18 épisodes d'"Arabesque". Voilà un rapide hommage à un inconnu célèbre à la carrière bien rempli.

lundi 29 septembre 2008

The wild blue yonder


2005 - GB - USA - France - Allemagne - Werner Herzog


Dans la série film atypique, mouton à cinq pattes et autres météorites, "The wild blue yonder" vaut le détour.

Pour les amateurs de cabinet des curiosités, il est à placer à côté de quelques mockumentaries tels que "Death of a president"  ou "REC".






Son pitch est celui d'une super-mega-production à la Roland Emmerich : contaminée par des microbes extra-terrestres lors du crash de Roswell, la terre voit sa survie menacée, la fin du monde est proche. Un vaisseau spatial part à la recherche d'une planète capable d'abriter l'humanité. L'équipage arrive à sortir du système solaire en exploitant la découverte de tunnels intersidéraux crées par le sillage des orbites des corps célestes (sic). Les membres de la mission découvrent alors une planète liquide proche d'Andromede, ils explorent ses profondeurs et décident d'y créer une colonie.

Sur le papier, cela ressemble un peu à "Sunshine"  de Danny Boyle  ou "Mission to Mars".




Budget nécessaire : 250 millions de dollars.

Sauf que, quand BBC Four propose le sujet à Werner Herzog, le budget est égal à : peau de balle.

"Pani problème" s'exclame le réalisateur germanique (je ne suis pas trop sur que cela ce soit exactement passé comme ça, je ne suis même pas sur que Werner Herzog parle créole), "on va tout faire avec des stock-shots".

Le voyage dans l'espace : tourné par l'équipage d'une mission de la navette spatiale (la NASA est remerciée au générique pour "son sens de la poésie "), l'exploration de la planète liquide : un tournage sous-marin sous les glaces du pôle. Pour densifier le tout, quelques interviews de scientifiques et un narrateur (brad Douriff tendance bien allumé) pour faire le lien.




Un projet ou Ed Wood rencontre Robert Zemeckis et un résultat un peu entre les deux. Difficile de vraiment y croire, de vraiment "rentrer" dans l'histoire, mais également difficile de ne pas succomber à la poésie des images proposées. Le quotidien complètement surréaliste des astronautes(The Wild blue yonder est le seul film de fiction à avoir été en partie réellement tourné dans l'espace), fait de gestes incompréhensibles et de jongleries en apesanteur, la bizarrerie des créatures filmées dans les mers glaciales est hypnotisante. La bande-son, particulièrement inspirée, achève de nous immerger dans cette "lointaine sauvage bleue".


yonder


samedi 13 septembre 2008

La fin du monde pour Chayya Lal

Si la grosse machine franco-suisse n'a pas fait péter la planète, elle a néanmoins provoqué des dommages collatéraux. Chayya Lal, jeune Indienne de 16 ans s'est suicidée mardi après avoir vu à la télévision des reportages sur le LHC.

On n’insistera jamais assez sur les dangers de la télévision.

Source : Libération

vendredi 5 septembre 2008

La fin du monde est pour le 10 septembre 2008

A ma gauche le CERN (Centre Européen de Recherche Nucléaire) et son nouveau bébé le LHC (Large Hadron Collider, "grand collisionneur de hadrons"), 27 kilomètres de tunnels bourrés d'expérimentations scientifiques, d'accélérateurs de particules et de machines à glace, le tout baignant dans une atmosphère à -271.25 C (pour les machines à glace). Le LHC est destiné à recréer les conditions existantes lors de la création de l'univers. "Deux faisceaux de particules subatomiques de la famille des hadrons circuleront en sens inverse à l'intérieur de l'accélérateur circulaire, emmagasinant de l'énergie à chaque tour. En faisant entrer en collision frontale les deux faisceaux à une vitesse proche de celle de la lumière et à de très hautes énergies, le LHC va recréer les conditions qui existaient juste après le Big Bang."

A ma droite le Professeur Otto Rossler, de l'Université Eberhard Karls de Tübingen (Allemagne) ainsi que Walter Wagner (USA) et Luis Sancho (Espagne) qui sont arrivés à la conclusion que ce type d'expérience est capable de créer des mini trous noirs capables d'absorber LA TERRE ENTIERE.
Évidement, il est plutôt difficile de faire la part des choses en dessous de Bac -15. Si toute fois vous voulez creuser le sujet, le CERN à publier un rapport destiné à lever toutes les oppositions.

Et pour un reportage photo (grand format), c'est ici.

Tu mourras moins bête (mais tu mourras quand même)

Voici un bdblog particulièrement réussi. Marion Montaigne nous propose des petites tranches d'une encyclopédie mutante et tout en images.


Génétique, sexologie, criminologie, astronomie, tout est passé en revu dans une même moulinette qui ratatouille, sous la houlette de la femme à moustache ou de Nathanaelle, le sérieux et le délirant.


De plus l'auteur cite toutes ses sources pour prolonger la lecture de façon plus sérieuse.



Le blog ne se refusant rien, des guest-stars prestigieuses se bousculent pour participer, Sharon Stone, George Clooney ou Bruce Willis sont des invités réguliers de "Tu mourras moins bête". Et à propos de Bruce Willis, c'est son rôle dans "Armageddon" qui lui vaut de prendre part à deux posts sur la fin du monde par collision astéroïdaire et s'il y a fin du monde c'est dans La Fin du Monde.fr.
montaigne

Phénomènes - The happening

2008 - USA/Inde - M. Night Shyamalan
http://www.imdb.com/title/tt0949731/

La fin du monde "smaller than life"

Décidément, la fin du monde ne vaut rien pour M. Night Shyamalan, après un catastrophique « Signes », le futur ex wonder-boy d’Hollywood remet le couvert avec un nouveau conte neurasthénique.
Même motif, même punition, c’est mou, inintéressant, les personnages ballottés par les événements semblent errer sans réelles motivations. Autant dire qu’à ce rythme, la nôtre baisse très rapidement. Les rares moments un peu speed sont plaqués sur l’intrigue et la plupart du temps les protagonistes n’y participent pas directement.
Par contre (comme dans « Signes ») qu'est-ce qu’ils regardent la télé ! Et modernité incroyable du film il y à même un iPhone !
Le pitch en deux mots : excédés par les mauvais traitements que l’humanité inflige à la planète, les plantes se rebellent et secrète une molécule qui pousse les hommes à se suicider. Ce qui aurait pu devenir une belle fable environnementale devient une démonstration de savoir-faire ratée ou le réalisateur a sincèrement l’air de croire qu’à chaque fois qu’il filme une branche d’arbre dans le vent le spectateur va s’accrocher à son accoudoir.
Bref encore une fin du monde ultra molle, et un nouveau gros gadin pour M. Night Shyamalan qui doit commencer à se faire du souci pour le reste de sa carrière.

phenomenes

vendredi 1 août 2008

Des nouvelles des sectes russes apocalyptiques

Alors que Pyotr Kuznetsov, le leader de la secte qui prévoyait la fin du monde pour fin mai 2008 attend son procès au sein de l'hôpital psychiatrique qui l'héberge actuellement, une nouvelle secte fait parler d'elle.

Situé dans la même région, prés de Pensza, ce groupe d'une vingtaine de personnes, attend une prochaine guerre dévastatrice dont seuls les membres de la secte survivront. Cette fine équipe est dirigée par Alexander Zhukov, 52 ans qui s'est renommé Raphael.

Leurs activités ne semblent pas déranger plus que cela les autorités locales qui ne retiennent contre eux qu'un délit de construction sans permis. Parmi leurs petites habitudes, la secte refuse de consommer tous produits portant un code barre, car, c'est bien connu, il porte le nombre de l'antéchrist.

Source : russiatoday, rian

Blague de fin du monde

C'est bon de rire un peu...

George W. Bush, Vladimir Putin, et Steve Ballmer sont appelés par Dieu.

Dieu les informe qu'il est très mécontent de ce qui se passe dans le monde. Puisque les choses vont si mal, il dit aux trois qu'il va détruire la Terre dans trois jours. Ils ont tous été autorisés à retourner dans leurs foyers et leurs entreprises, et dire à leurs amis et collègues ce qui se passait. Dieu leur dit cependant, que peu importe ce qu'ils ont fait, il n'allait "pas" changer d'avis.

Alors, Bush dit à son personnel », j'ai de bonnes et de mauvaises nouvelles pour vous. Tout d'abord la bonne nouvelle. . . Dieu existe. La mauvaise nouvelle, c'est qu'il est en train de détruire la Terre en 3 jours. "

Poutine est revenu et a dit à ses collaborateurs : «J'ai une mauvaise nouvelle et une encore plus mauvaise nouvelle. La première. . . Dieu existe. La deuxième c'est qu'il va détruire la Terre dans 3 jours. "

Steve Ballmer est revenu et a dit à son personnel "j'ai une bonne nouvelle et une bonne nouvelle. La première. . . Dieu croit que je suis une des trois personnes les plus importantes au monde. La seconde. . . vous n'avez pas besoin de finir de debuger Vista. "

source : http://www.inquisitr.com

dimanche 6 juillet 2008

paysages de fin du monde

Quand on regarde et que l'on compare les photos issus de films de fin du monde, une thématique revient fréquemment, celle du paysage urbain apocalyptique.
Ah on l'a vu cette rue vide, jonchée de débris, de voitures en désordre, voire de cadavres plus ou moins décomposés. Au loin un immeuble brûle, laissant deviner un panache noirâtre de mauvais augure. La vie semble s'être retiré du paysage comme la mer du littoral, laissant derrière elle le silence et le vide. Car ici, c'est l'absence qui crée la rupture. Pas de piétons, pas de circulation, pas de bruit de klaxons ou d'embouteillage. Rien, le vide. Ou sont passés tous les gens ? sont-ils morts, ont-ils fuis ? Dans "On the beach", le commandant du sous-marin ne peut s'empêcher de forcer une maison pour contempler les cadavres d'une malheureuse famille. Son second commentait, "les hommes sont comme les chiens, ils vont se cacher dans leur trou pour mourir".
Véritable casse-tête pour les assistants de production (organiser un tournage entre 5 et 7 heures du matin, impérativement en été, boucler les rues...), ce genre de décor reste relativement abordable. C'est une des raisons de sa présence dans tant de films. D'ailleurs, il a remarquablement peu évolué au fil du temps, il faut réellement attendre "Je suis une légende" version Will Smith pour assister à une surenchère visuelle (plutôt très réussie)

Ce que le cinéma nous montre depuis longtemps va peut-être arriver aux Etats-Unis sous l'effort conjugué de la crise des subprimes et de la hausse des prix du pétrole. En effet, de larges zones périurbaines (la banlieue) se voient aujourd'hui désertées par des propriétaires ruinés et contraints de se reloger ailleurs et par des automobilistes cherchant à se rapprocher de leur lieu de travail pour diminuer la fréquence de leur passage à la pompe. Conséquence, les jolis pavillons deviennent d'horrible squat remplis de trafiquants de tous poils qui finissent de décourager les derniers habitants.

jeudi 12 juin 2008

Diary of the dead Chroniques des morts-vivants

2007- USA - Georges A. Romero

Seulement 3 ans après "Le territoire des morts", soit un délai incroyablement court pour lui, Georges A. Romero revient avec un nouvel opus de sa saga des morts-vivants (le cinquième) : "Chroniques des morts-vivants". C'est l'occasion pour lui de repartir au début de l'histoire, mais en changeant complètement de style de narration. En effet, sur la lignée des "Blair witch", "Redacted", "Battle for Haditha" et autres "Rec", c'est sur le mode du vrai/faux documentaire youtubesque que se déroule ce nouvel épisode.
Partis filmer en forêt un film d'horreur plutôt campy, une équipe d'étudiants en cinéma se retrouve plongée dans le chaos des zombies et décide alors de documenter tout ce qu'elle va devoir subir.Après la réussite de "Rec" on ne pouvait qu'être extrêmement excité par le choix de Romero. Hélas, le résultat est particulièrement décevant. L'immense force de ses films jusqu'à présent c'était son talent de contrebandier "scorsesien", cette capacité à faire des films de genre parfaitement efficaces et respectueux des canons du genre en y mêlant un puissant sous-texte contestataire. J'ai toujours trouvé cette démarche éminemment intelligente et sympathique. Mais toute la finesse de ce travail résidait dans sa capacité à cacher ses messages derrière des films chocs.
De l'agit-prop à la leçon de morale.

Avec "Chroniques des morts-vivants" , nous assistons à un pénible premier degré tout au long du film. Une voix off nous assène du début "Je vais essayer de vous effrayer pour tenter de vous réveiller " jusqu'à la fin "Valons-nous la peine d'être sauver ? A vous de me le dire " un message dégoulinant de "vibrant plaidoyer contre l'indifférence et l'individualisme ". Et si ce n'était pas suffisant, un personnage de prof sentencieux ponctue chaque scène d'un aphorisme prétentieux.
Donc, après le racisme, la société de consommation, le complexe militaro-industriel et la fracture sociale, Romero s'attaque au pouvoir des images et à ceux qui les manipulent : les médias, c'est pas bien (surtout la télé, hein ?!). OK Georges, on avait compris, pas le peine de nous fourguer un scénario à la Michael Moore.Il est clair que l'explosion d'internet et la prise du pouvoir des images par les spectateurs qui l'accompagne a de quoi interroger les professionnels de la profession. "Redacted" de Brian de Palma, par exemple et le résultat de ces interrogations. Un film qui lance des pistes de réflexions sur la multiplicité des images et le rôle de ceux qui les regardent. Après katrina, dont de nombreux stock-shots sont utilisés par Romero on avait également assisté à des tentatives très experimentales pour contourner le discours officiel des grands médias. "Chroniques des morts-vivants" n'en est que plus décevant, incapable d'apporter un quelconque élément nouveau à ce débat pourtant passionnant.Cette déception passée, il reste un film plutôt efficace, quoique assez flemmard par moment, quelques bonnes idées (la garde nationale), et pour un film qui se veut une interrogation sur le voyeurisme, une curieuse recherche de performances graphiques sur la mort des zombies qui tend étonnement vers la série des "Vendredis 13".
Incroyable, la suite du film est déjà en chantier !

diary

mercredi 11 juin 2008

Apocalypse et Liberalisme

Excellent article de Robert Skidelsky paru sur le site des Echos à propos de l'Apocalypse et de la politique. Je ne partage pas l'ensemble des idées qui y sont défendues, mais il présente une perspective historique réellement intéressante. Il vise très juste en rappelant que " les doctrines politiques, comme le marxisme, se sont approprié la vision apocalyptique, en prophétisant la destruction du capitalisme comme prélude à l'utopie socialiste. Mais le messianisme politique était un rejeton de l'optimisme du XIXe siècle. Avec l'effondrement de cet optimisme, la croyance apocalyptique contemporaine met davantage l'accent sur la catastrophe et moins sur l'utopie."

Le reste de l'article relève certainement d'une visée libérale assez polémiste, mais son rappel au cartesianisme me semble assez sain dans cette période d'unanimisme scientifique et d'échanges d'anathèmes généralisés.

lundi 9 juin 2008

La fin du monde est pour le 12 juin 2008.

Au moins, nous ne resterons pas dans l'incertitude trop longtemps. D'un autre coté, c'est le leader de cette secte texane, prés d'Abilene, qui risque de passer un mauvais moment si l'apocalypse nucléaire qu'il prédit pour jeudi n'arrive pas. Yisrayl Hawkins est en effet poursuivi pour bigamie, l'attorney general du coin lui reprochant d'avoir une trentaine d'épouses.
"J'ai une épouse, une seule épouse " à déclaré Hawkins lors d'une interview à "20/20" vendredi.

Yisrayl Hawkins, un ancien chanteur de country, a annoncé l'apocalypse sur son site web et a regroupé les membres de sa secte dans leur propriété près d'Abilene.
Source :


jeudi 5 juin 2008

La fin du monde ce n'est pas qu'au cinéma

Russie - Mai 2008

Pour Pyotr Kuznetsov, (en photo avec le monsieur qui lui donne ses gouttes) la fin du monde ce n’est pas du cinéma. En novembre 2007, il réussit à convaincre 35 disciples, hommes, femmes et enfants, de descendre dans une grotte qu'ils ont aménagée pour l'occasion afin d'attendre l'apocalypse qu'il prédit pour mai 2008.

Le ciel n'étant pas avec eux, c'est la fonte des neiges, en mars, qui va provoquer une forte montée des eaux dans le souterrain, causant des inondations, mais surtout l'éboulement d'une partie de la grotte. C'est le début de la fin pour nos pauvres millénaristes. Devant l'adversité le groupe se scinde. Le 28 mars, 7 personnes quittent la grotte, le 2 avril, 17 en font autant. Dans un dernier baroud d'honneur, les 9 derniers reclus vont bien menacer de s'immoler par le feu si on les oblige à sortir, mais le coeur n'y est plus et le 16 mai ils quittent la grotte à leur tour.
Deux personnes ont laissé leurs vies (d'après les premiers témoignages en raison d'un cancer et d'un jeune extrême), pendant cette tentative de rallumer une vieille tradition troglodytique de l'Église russe orthodoxe.
Source : Libération, Rian